Labrador Retriever

race de chien : labrador retriever
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Autre dénomination : Le retriever du Labrador

Le labrador retriever est probablement la race de chiens la plus répandue au monde à l’heure actuelle. Les ancêtres du labrador proviennent du Canada et plus précisément des « Chiens de Saint-John », présents sur l’île de Terre-Neuve, qui aidaient les marins-pêcheurs à récupérer leurs proies. Puis le labrador a été importé en Europe par le biais de l’Angleterre pour servir de chiens de chasse grâce à son excellente capacité de rapporteur de gibier. Aujourd’hui, le labrador est le chien familial par excellence !

Classement de la race selon la FCI

  • Groupe : 8 [Chiens rapporteurs de gibiers – Chiens leveurs de gibiers et broussailleurs – Chiens d’eau]
  • Section : 1 [Chiens rapporteurs de gibiers – Retrievers]

Caractéristiques

  • Taille : Femelle = 51-58 cm | Mâle = 53-59 cm
  • Poids : Femelle = 25-33 kg | Mâle = 30-40 kg
  • Espérance de vie : 10 à 14 ans
  • Couleur de la robe : Noire, Jaune (Sable ou Fauve), Marron (Chocolat)
  • Caractère : Sociable, Intelligent, Attentif, Doux, Agile, Fidèle, Joueur, Docile
labrador retriever

Recommandations diverses

Les chiots labrador ont tendance à être très vifs, énergiques et parfois à faire des bêtises. Mais ils sont très réceptifs ! La mise en place de règles d’éducation (par le jeu) dès le plus jeune âge permettra d’aider votre chien à canaliser son énergie et à être obéissant.

Cette race est réputée pour avoir un tempérant gourmand et glouton. En plus, les labradors prennent très facilement du poids. Il faudra donc être vigilant quant à leur alimentation : qualité, quantité, mode de distribution … pour éviter toute prise de poids inutile. Même si votre labrador est d’un naturel calme, sortez-le régulièrement et faites le jouer. La pratique d’une activité physique régulière et modérée est aussi essentielle pour s’assurer de la bonne santé de votre compagnon.

A première vue, le Labrador Retriever n’est pas un chien qui demande beaucoup d’entretien. Néanmoins il possède un sous-poils assez épais qui doit être brossé régulièrement (1 à 2 fois par semaine) pour éviter de retrouver du poil partout à la maison. Ses oreilles tombantes favorisent les macérations et les infections (= otite). Une surveillance hebdomadaire est nécessaire, avec un cas de doute, un nettoyage auriculaire à réaliser.

Prédispositions à développer certaines maladies

Cardiologie

Pas de prédisposition

Pneumologie

Pas de prédisposition

Néphrologie

Pas de prédisposition

Gastro-entérologie

=> Syndrome dilatation-torsion de l’estomac : Ou SDTE. Le risque survient principalement lorsque le chien fait un effort important après un gros repas. L’estomac bien rempli et dilaté tourne sur lui-même empêchant toute vidange et comprimant les vaisseaux sanguins qui l’irriguent. La prise en charge est une véritable urgence vitale pour l’animal : décompression de l’estomac puis chirurgie pour le retourner le fixer à la paroi abdominale pour limiter le risque de récidive. Voilà pourquoi on conseille aux propriétaires de chiens de grandes races, dont le labrador retriever fait partie, de donner au moins 2 repas par jour à leur animal et d’éviter d’aller les promener ou de jouer avec eux dans l’heure qui suit le repas.

Orthopédie

=> Dysplasie du coude et des hanches : La dysplasie est une anomalie congénitale du développement des articulations : mauvaise congruence articulaire associée à une hyperlaxité ligamentaire. Chez le labrador retriever ce sont surtout les articulations de la hanche et du coude qui sont touchées. Des lésions d’arthrose peuvent se développer plus facilement sur les articulations touchées. D’autant plus si le chien est en surpoids, pratique une activité physique intense ou s’il a des prédispositions génétiques ! Pour dépister une dysplasie chez le chien il faut réaliser des radiographies des articulations sous anesthésie.

=> Rupture du ligament croisé : Les labradors semblent particulièrement prédisposés à cette affection orthopédique qui résulte de la déchirure d’un des ligaments croisés du genou. Un traumatisme peut conduire à la rupture du ligament. Néanmoins on sait que d’autres facteurs prédisposent à la maladie notamment le surpoids. Une chirurgie est alors nécessaire pour réparer le genou, permettre à l’animal de récupérer au maximum sa mobilité et éviter la formation d’arthrose précoce.

=> Myopathie centronucléaire : C’est la myopathie la plus fréquente chez le labrador retriever (5% de chiens porteurs de la mutation). qui entraîne une atrophie progressive des fibres musculaires de type II chez les labradors atteints. Les symptômes apparaissent chez les jeunes chiots (moins de 1 an) et se manifestent par une fonte musculaire, une grande faiblesse et une intolérance à l’effort. Un test génétique existe mais il n’y a pas de traitement. En fonction de la vitesse d’évolution de la maladie, l’animal pourra vivre plus ou moins normalement.

Dermatologie

=> Atopie : Aussi appelée dermatite atopique canine. Cette maladie de la peau entraîne une prédisposition à développer des allergies cutanées. Un labrador retriever atteint se gratte beaucoup et a la peau très inflammée. La prise en charge de l’atopie repose sur plusieurs choses : traitement médical pour contrôler le prurit, alimentation spécifique, complémentation en oméga 3, soins locaux avec produits adaptés, traitements antiparasitaires rigoureux …

=> Hot spot : Dermatose facilement reconnaissable qui apparaît brutalement avec perte de poils en forme ronde laissant voir une peau rouge et suintante. La lésion de hot spot est très douloureuse et le chien se gratte et se mordille pour se soulager. Si la plaie n’est pas prise en charge elle peut se surinfecter. Tout ce qui peut entraîner une effraction cutané peut ensuite causer un hot spot, mais la peau du Labrador retriever semble particulièrement fragile et sensible à cette affection.

Neurologie

=> Epilepsie essentielle : Manifestation de crises convulsives à répétition sans qu’aucune cause sous jacente ne soit identifiée. Une bonne hygiène de vie ainsi qu’un traitement médicamenteux est bien souvent nécessaire pendant toute la vie de l’animal.

=> Collapsus induit par l’exercice : A l’heure actuelle on considère que près de 20% des labradors sont porteurs du gêne muté. La mutation empêche l’animal porteur de supporter un effort modéré à intense. Les chiens malades ont des difficultés locomotrices après un effort et peuvent même finir au sol incapables de bouger. Après un temps de récupération l’animal est de nouveau normal. Un test génétique existe pour le labrador retriever. Les chiens malades peuvent vivre normalement avec une hygiène de vie adaptée à leur maladie.

=> Méningiome : Tumeur la plus fréquente du cerveau chez le chien. Les méningiomes apparaissent en moyenne vers l’âge de 10 ans chez le chien. Les symptômes mis en évidence sont variables en fonction de la localisation de la tumeur : épilepsie, ataxie, troubles du comportement, perte des apprentissages, désorientation … La chirurgie est parfois possible (+/- associée à la radiothérapie).

=> Narcolepsie : Les chiens narcoleptiques ont souvent plus tendance à dormir que leurs congénères ce qui n’est pas en soi très handicapant pour eux. Néanmoins en cas de crise (possibles dès l’âge de 6 mois), suite à une émotion puissante par exemple, l’animal peut faire une crise de cataplexie. C’est à dire qu’il tombe comme une chiffe molle mais il reste conscient. Si la crise dure longtemps le chien peut finir par s’endormir. Cette maladie n’engage pas le pronostic vital de l’animal mais peut être gênante dans la vie de tous les jours. C’est une maladie rare.

=> Paralysie laryngée : Atteinte du nerf laryngée idiopathique chez les labradors de plus de 6-7 ans qui entraîne une modification de la voix, une toux, de possibles régurgitations, une intolérance à l’effort et des difficultés respiratoire. Sans prise en charge chirurgicale le pronostic est plutôt mauvais surtout si l’atteinte est bilatérale et sévère.

=> Maladies neurologiques rares : Maladies lysosomales (Mucopolysaccharidose de type II ou céroïdes lipofuscinoses neuronales), axonopathie du labrador retriever, leucoencéphalomyélopathie spongiforme canine ….

Ophtalmologie

=> Cataracte héréditaire : On observe une opacification progressive et bilatérale des cristallins entre l’âge de 6 mois et 3 ans. La vitesse d’évolution est souvent lente et le labrador touché peut vivre relativement correctement tant qu’il voit un peu. A terme, le risque est la perte totale de vision ou cécité,

=> Atrophie progressive de la rétine : Ou APR. Cette maladie génétique entraîne une dégénérescence progressive des cellules de la rétine. Au départ, c’est la vision nocturne qui disparaît puis à terme une cécité totale. Plusieurs gênes peuvent être impliqués et certains sont assez bien répandus dans la population des labradors retrievers. Des tests génétiques existent.

Endocrinologie

Pas de prédisposition

Hématologie et système immunitaire

Pas de prédisposition

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Dr Tatiana Pradel
Vétérinaire
Diplômé de l'École Nationale Vétérinaire de Lyon

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